You are something || Effy & Stiles

Je tirais une dernière taf sur ma cigarette avant d’entrer dans le Big Belly Burger. Je m’installais à une table en commandant un café géant à la serveuse et sa voix criarde qui réveilla mon mal de crâne suite à ma cuite de la veille. D’habitude les lendemains de soirée, je les passe au fond de mon lit mais le texto de Stiles disant clairement « Faut qu’on parle ASAP !! BBB 13h » m’avait obligé à me lever. Je soupirais de bonheur quand la serveuse déposa enfin mon café à l’odeur alléchante devant moi. Je maudis mes pouvoirs de ne pas me permettre de faire passer ma gueule de bois d’un claquement de doigts. A quoi bon être une sorcière si ça ne peut pas me servir dans ces moment-là. Je pris une longue gorgé espérant que Stiles ne se montre pas dans une de ses journées hyperactives ou il est incapable de se taire plus de deux minutes. J’adore ce gars, mais il faut dire que parfois il est fatiguant. Mais dans le bon sens du terme car je ne peux pas rester fâchée contre lui longtemps. Je ne sais pas, il a toujours eu ce petit truc qui fait que j’ai pu lui faire confiance dès que je l’ai rencontré. Même si me faire des amis n’est pas mon plus grand fort. En même temps ayant été élevée dans une maison remplie de vampires, je n’ai pas vraiment appris comment me comporter en société. Et surtout j’essayais encore tant bien que mal de contrôler mes pouvoirs. Ce que j’arrive bien mieux qu’il y a encore quelques années, mais ne n’ai pas remis le feu à quoi que ce soit depuis longtemps. Mais il peut m’arriver encore parfois de perdre le contrôle. Comme la veille en cours quand cet imbécile de prof c’est acharné sur moi et que j’ai fait exploser le tableau sur lequel était écris son stupide cours. J’espérais encore bien entendu que personne n’ait remarqué et que tout le monde rejette la faute sur les millions de choses inexplicables qui se passent dans cette ville. Et au pire si quelqu’un a remarqué, je n’aurais qu’à faire un joli sourire à Freddie en lui demandant d’effacer ma bourde de la mémoire des gens. Et pour oublier cet incident j’avais donc passé la nuit en boite à boire et prendre d’autres substances très amusantes. Enfin amusante sur le coup car maintenant le tambourin dans ma tête me le faisait amèrement regretter. Je regardais mon téléphone m’apprêtant à envoyer un message à Stiles pour râler de son retard quand en levant les yeux je le vis s’installer sur la banquette en face de moi me regardant étrangement.

« Quoi ?! j’ai une corne de licorne qui vient de me pousser au milieu du front ?! »


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